Les passeurs d'âmes ont toujours existé. Ce post pour vous proposer un panorama des passeurs d'âmes suivant les cultures et les lieux.
Les personnages psychopompes
Antiquité
Les passeurs d’âmes ont toujours existé. Hermès (avec son homologue romain Mercure) est un dieu psychopompe (conducteur des âmes), c’est-à-dire qu’il a pour rôle de conduire les âmes des morts aux Enfers. Si Hermès joue ce rôle, c’est parce qu’en tant que « messager des dieux », il a la possibilité de passer d'un monde à l'autre : monde des dieux et des mortels, monde des vivants et des morts.
Egypte
L’Egypte voue un culte à la mort avec les nombreux monuments funéraires qui y sont consacrés. Elle lui attribue un dieu (tout comme pour le magnétisme car l’Egypte accordait une grande place aux magnétiseurs) Anubis, chargé de conduire les âmes. Maître des nécropoles et protecteur des embaumeurs, il est représenté avec un grand canidé (chacal) couché sur le ventre (ou comme un homme à tête de canidé). C’est lui qui accueille les âmes lorsque le Ka (le corps) et le Ba (l’âme) se séparent. Sa première mission est de protéger l’âme du défunt lors de son parcours jusqu’à Osiris par les eaux turbulentes de l’Enfer sur l’embarcation Kheper. Tout en la protégeant des créatures qui veulent capturer le défunt, Anubis franchit sept portes permettant d’accéder à la salle du jugement. S’ouvre alors la cérémonie de la pesée de l’âme. Le cœur du défunt est placé sur une balance. Soit l’âme devient la proie de la dévoreuse, soit elle rejoint les portes de l’éternité.
La mythologie celte
Les celtes (très attachés à leur bien-être avec une grande tradition de géobiologues et de magnétiseurs) attribuent à Ankou la personnification de la mort. Il collecte les âmes des défunts dans sa charrette (nommée karr an Ankoù) et les conduit dans l’Autre Monde en passant par les Monts d’Arrée. La tradition dit que lorsque l’on entend le bruit de sa charrette grinçante, c’est que l’on va passer rapidement de vie à trépas. Il est souvent représenté par un vieil homme ou par un squelette avec un simple linceul armé d’une flèche ou d’une faux à l’envers.
Les possessions : l’exorcisme, l’envoutement…
Derrière l’image d’emprises horribles sur les corps humains véhiculée par le film l’Exorciste, des scènes avec le corps qui convulse, les yeux révulsés, les éclats de rage et les paroles blasphématoires sont des choses qui existent toujours.
L’exorcisme trouve son origine dans le bien et le mal, dans des créatures célestes malfaisantes, ennemies du genre humain, existant par-delà les frontières et du temps. Si l’on parvient à trouver les premières traces dans la Perse Ancienne (actuel Iran), on en trouve des sources dans toutes les cultures humaines. Par la suite, toutes les religions ont fait référence à des êtres démoniaques.
Les premières traces dans le christianimse remontent vers 150-160 ap Jésus-Christ pour devenir un acte liturgique (cérémonie collective au nom de l’Eglise). Ce serait Antoine Legrand, Saint-Antoine d’Egypte, qui serait le premier à affronter directement les forces du mal vers 250 ap J-C. Le rituel de l’exorcisme est progressivement codifié avec l’apparition en 1614 du rituel du Grand Exorcisme sous l’autorité du pape Paul VI.
L’histoire de Nicole Aubry, très célèbre dans l’exorcisme, est typique de ce genre de possession. Elle se rend le 3 novembre 1565 sur la tombe de son grand-père. En se recueillant, elle a soudain une vision effrayante : son aïeul qui sort de la tombe pour lui demander qu’elle intercède pour le salut de son âme, toujours au purgatoire. Nicole tombe malade, renie la religion, se met en transe, convulse et finit par tomber par terre le corps raide et froid. Les exorcistes dénombrent plus de 30 démons qui l’assiègent. Entouré de fidèles, on raconte qu’elle ouvre la bouche d’une telle façon que l’on voit le fond de son estomac et qu’elle a la langue noire. La libération intervient après trois mois de combats, le 8 février 1566. La foule entourant Nicole aperçoit Satan s’évanouir dans un coup de tonnerre accompagné d’une fumée inexplicée.
L’envoutement
L’envoûtement est une forme de télépathie utilisée grâce à des imprécations, des incantations ou autres moyen avec pour objectif d’être comme un serpent autour de sa proie qui va pouvoir agir là où il a envie. D’où l’origine du mot en latin in volvere (s’enrouler autour) ou vultus (visage, effigie). Les différentes techniques utilisées sont la charge, le poison, la mandragore, les messes noires, l’enclouage…
Qui sont les passeurs d’âmes ?
Le passeur d’âmes est souvent quelqu’un de discret, qui n’expose pas son travail au grand jour. C’est la raison pour laquelle il n’existe pas de passeur d’âme célèbre dans l’histoire. La connaissance des mondes subtils l’amène souvent à occuper des fonctions sociales particulières. Derrière les fonctions religieuses des prêtres exorcistes ou des chamans, se cachent certains anciens « sages » du village ou des personnes sensibilisées au monde énergétique comme les magnétiseurs ou les géobiologues. Ils sont enfin monsieur et madame tout le monde qui ont soit depuis tout petit ou soit ont développé des dons de communication avec les âmes et qui les accompagnent vers la Lumière de façon totalement altruiste.
On peut séparer les passeurs d’âmes en deux grandes catégories :
Les personnes qui viennent en aide aux âmes errantes et qui accompagnent celles qu’elles trouvent au détour d’un chemin ou qui font appel à elles ;
Celles qui libèrent les êtres humains des âmes « bloquées » sur les individus. Ces dernières personnes font un travail beaucoup plus large que les âmes (objet de la formation au Centre de Formation de l’Ermitage) et vont travailler sur toutes les manifestations « surnaturelles » présentes chez les individus (âmes, entités, énergies) et dans les lieux d’habitation.
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