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Est-ce que j’ai un don ?

C’est une question que beaucoup de personnes se posent lorsqu’elles découvrent à travers leur corps des sensations, des perceptions, des ressentis différents des autres (y compris leurs proches). Si de plus en plus de personnes deviennent sensibles à ces énergies, il est encore difficile d’en parler ouvertement car la question se pose de : que faire de ce don ?

Formation magnétisme

De quoi parle-t-on ?

Lorsque l’on fait référence à un don, on parle généralement d’une force, d’un pouvoir particulier que l’on a par rapport aux autres. Ce terme est généralement utilisé pour faire référence à une perception plus fine que les autres qui peut se rapprocher de la médiumnité ou d’une capacité à accompagner les autres à travers le magnétisme. C’est le prisme qui est utilisé dans cet article de savoir si on un don de magnétiseur.

A l’origine de la notion de don

Pourquoi les personnes parlent de la notion de don ? Pour comprendre cette notion, il faut faire un détour par l’histoire, et l’histoire assez ancienne. Il faut en effet remontrer presque 1.000 ans en arrière au moment où les rois de France ont commencé à développer le don de guérir les écrouelles (le don des rois guérisseurs est bien plus ancien lorsque l’on explore les autres civilisations). Ces rois ont la particularité d’être non pas des magnétiseurs car le terme est plutôt connoté pour la population, mais des rois guérisseurs, des rois thaumaturges. Les rois français ont la particularité de ne traiter que les écrouelles lors de leur cérémonie du sacre et pour la plupart lors des fêtes religieuses certains le feront presque tous les jours comme Louis IX à qui l’on a attribué le qualificatif de Saint-Louis.

Ce don royal, même si d’autres magnétiseurs-guérisseurs guérissaient également cette maladie, était souvent assimilé à une force divine, à une force supérieure que certains « élus » pouvaient distiller, s’ils en avaient eu l’autorisation. C’est ainsi qu’avant de mourir, le roi transmettait à son descendant ce « secret » qui se résumait souvent à la phrase utilisée lors du protocole : « le roi te touche, Dieu te guérit ».

Cette tradition s’est perpétuée depuis auprès de nombreux guérisseurs, considérant que le « pouvoir », le « don » en leur possession ne devait s’utiliser et se transmettre que dans certaines conditions particulières. Ainsi, certains considèrent que seuls deux ou trois membres de la même famille pouvaient avoir le don. Il fallait donc qu’un meurt pour qu’il soit transmis à un autre. Pour d’autres, ce don, souvent associé à une prière spécifique, n’était transmis qu’au moment de la mort et pas à n’importe qui, au premier ou au dernier enfant et suivant les coutumes de manière différente s’il s’agit d’un garçon ou d’une fille.

Ce don, qui se transmet de génération en génération, entraîne également certaines croyances quant à son utilisation. Pour certains magnétiseurs, ce don, transmis, constitue en quelque sorte un fonds de commerce qui permet à la génération suivante de poursuivre l’activité familiale. Il y a à côté certains magnétiseurs qui au contraire, considérant qu’il s’agit d’un don accordé uniquement à certaines personnes, ne vont surtout pas le faire monnayer sans quoi il disparaitrait.

Comment savoir si j’ai quelque chose de différent ?

Si beaucoup considèrent qu’ils ont un don qui a été « transmis » par d’autres membres de la famille ou par un proche, d’autres découvrent souvent « par hasard » qu’ils ont des facultés, des qualités, des perceptions, des sensations différentes des autres. C’est la première étape pour savoir si on a quelque chose de différent des autres, c’est que l’on perçoit, que l’on ressent, que l’on vit des choses différentes. Il peut s’agit d’avoir des sensations particulières dans les mains lorsque je m’approche d’une personne souffrante, de sensations particulières dans le corps lorsque je me rapproche des arbres…

Après, il faut savoir à quoi correspond vraiment cette faculté. Pour cela, les magnétiseurs utilisent différentes techniques pour tester cette énergie particulière. Il en existe plusieurs qui permettent de « prouver » que l’on a bien quelque chose de particulier. Sans citer une importance ou un ordre particulier, en voici différents :

  • La momification. Cet exercice permet de visualiser avec nos cinq sens qu’il se passe bien quelque chose de particulier entre nous et un autre élément de la nature. Il s’agit de prendre deux éléments que l’on va comparer, l’un que l’on va laisser « vivre » normalement et l’autre sur lequel on va travailler. Traditionnellement on utilise un morceau de viande mais l’odeur qui se dégage du témoin n’encourage pas à voir la différence. Le mieux est d’utiliser un petit fruit type clémentine ou citron (qui est mieux que la fraise ou l’abricot) car il se conserve plusieurs jours sans pourrir et qui va pourrir sans dégager une odeur pestilentielle. Vous allez travailler sur une des deux clémentines et laisser l’autre. Au bout de quelques jours, vous allez voir que la clémentine sur laquelle vous travaillez commence à noircir, à perdre son eau, à devenir de plus en plus légère tandis que l’autre va progressivement pourrir. Lorsque vous poursuivez ce travail pendant une à deux semaine, vous pourrez conserver un fruit momifié aussi longtemps que vous le voudrez sans aucun dégagement d’odeur ou de vue de pourrissement ;

  • La magnétisation de l’eau. Il s’agit ici, dans le même principe, de prendre une bouteille d’eau et de lui apporter toute l’énergie que l’on a dans les mains. Goûter là avant et après, et vous verrez la différence ;

  • La magnétisation des plantes… Vous pourrez alors vous exercer sur un grand nombre d’autres support, toujours avec un témoin pour voir la différence, comme les plantes pour avoir la plus grande et belle plante possible…

J’ai un don, qu’est-ce que je dois en faire ?

Une fois que l’on a découvert que l’on a un don, il va falloir savoir ce que vous souhaitez en faire. Le mieux est d’abord de suivre une formation pour savoir comment le développer et comment l’utiliser, comme en propose le Centre de Formation de l’Ermitage. Après, avec les connaissances puis la mise en pratique, se posera la question de son utilisation. C’est vous qui saurez ce que vous voudrez en faire entre une utilisation auprès de vos proches ou dans le cadre d’une activité professionnelle, de manière gratuite ou rémunérée…

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